Pour présentation de mon véhicule, je vous afficherai quelques photos du dernier accident que j'ai eu avec un camion (NON REPONSABLE !!!

Pour cela j'aimerais vous présenter une éloge funèbre afin de rendre hommage à sa mémoire.
Hum Hum....
Mesdames et messieurs, amis du bitume, amateurs de courbes et de lignes droites, aujourd'hui, nous disons adieu à une grande dame. Elle n'était peut-être pas la plus jeune, ni la plus sophistiquée, mais elle tenait la route. Oh ça oui, elle tenait la route, et même un peu plus que ça.
Ma Honda Civic, série spéciale Virtuose, couleur bronze — ce subtil mélange entre une teinte élégante et la rouille qui se faisait discrète — s'en est allée, réformée par un expert, mais pas avant d'avoir livré ses derniers combats héroïques contre les nids de poule corses. Elle m'a permis de ressentir chaque gravier, chaque imperfection de la route, comme un massage des reins offert par la nature. Quelle expérience ! Merci à elle pour cela.
Nous n'oublierons pas son poste radio, qui avait décidé de développer une personnalité propre : chauffant à blanc et clignotant comme si elle avait voulu me signaler une invasion alien. Mais bon, elle voulait peut-être juste attirer l'attention… ou brûler dans un dernier élan de passion.
Ah, et que dire de son fidèle pneu avant gauche! Avec cette micro-fuite qui, elle aussi, faisait partie du rituel hebdomadaire. Tous les dimanches, une petite vérification de pression, un regonflage de 0,2 à 0,3 bar, et hop, elle repartait pour une semaine d'aventures. Un duo indéfectible, elle et moi, à lutter contre l'air qui voulait fuir à tout prix.
Elle n'était pas parfaite, mais elle était unique. Et malgré ses défauts, elle a su m'accompagner à travers les routes sinueuses de Corse, parfois avec panache, parfois avec une légère inquiétude quand je vérifiais la jauge de carburant en espérant qu'elle tienne encore un peu.
Repose en paix, ma fidèle Honda Civic bronze de 2009. Tu as fait ton temps, et tu l'as fait avec brio… et quelques clignotements inattendus. Tu me manqueras, mais sache que ton héritage vit à travers toutes ces bosses que tu as franchies avec bravoure.
Adieu, vieille amie, et que la route te soit douce là où tu es maintenant, sans nids-de-poule ni feux de croisement qui lâchent en pleine nuit.
— Franck, ton chauffeur dévoué.
