La Volvo 480 Turbo.

Vue de derrière, lors d'une petite journée organisée avec d'autres possesseurs de 480, en juillet dernier
(mais le rassemblement annuel national aura lieu le we du 11-12-13 septembre)

C'est un modèle de 1993, couleur "Paris Blue", puissance 122 CV réels et 7 CV fiscaux
Base moteur Renault (le très répandu 1721 cm3 qui équipait notamment les R21), avec Turbo Garrett.


Je l'ai achetée il y a presque 2 ans avec 139 000 km (elle en a aujourd’hui 159 000 km, mais je m'en suis servi comme daily pendant plusieurs mois).
J'ai notamment changé les feux arrières qui étaient blanchis et fissurés, et j'ai rajouté le spoiler à l'avant qui était d'origine, mais avait disparu (très fragile) + quelque bricoles, et j'ai refait faire la peinture de l'avant (capot, bouclier, pare-choc) qui était bien abîmée.
Petit récap, la Volvo 480 a été produite, dans l'usine de Born aux Pays-Bas, entre 1986 et 1995, et existe en 3 motorisations : 1.7 atmo (102 CV avec boite courte) 1.7 turbo (120 CV, et 122CV à partir de 1993) et 2.0 atmo (109 CV).
A l'origine, Volvo envisageait de vendre ce modèle aux Etats-Unis (d'où les phares pop-up, les pare-chocs imposants et les side-markers), mais pour des raison de taux de change du dollar à l'époque, la 480 ne fut vendue finalement qu'en Europe.
76 375 exemplaires sont été produits, dont 8 311 vendus en France.
A ce jour, d'après les estimations, il en resterait environ 1 millier en circulation en France.
On remarque bien évidemment sa ligne originale, avec ses phares "pop-up", son hayon arrière tout vitré, un intérieur avec 4 places et un coffre symbolique (configuration qu'on retrouvera sur la C30) et tableau de bord digne d'un avion de ligne
Les performances ne sont pas celles d'une sportive, mais (et replaçons l'auto dans son contexte temporel) c'était un coupé nerveux qui n'avait pas à rougir face aux Golf et 205 GTI.
En ce qui concerne la turbo, il faut 9 secondes pour le 0 à 100 km/h
Le confort est "à la Volvo" : un peu mou, mais confortable. La tenue de route un peu légère sur le train avant (c'était la première traction de la marque). Quoiqu'il en soit, pour avoir fait des virées de 400-500 km quasiment d'une traite, je peux vous confirmer qu'on ne se fatigue pas à son volant.
L'équipement est très complet pour l'époque : ABS, ordi de bord, et même clim et sièges cuirs chauffants de série sur les premières turbos.
L'ODB indique T° d'huile, T° du LDR, T° extérieure, autonomie, vitesse moyenne, conso moyenne, conso instantanée + manos de pression d'huile, voltmètre, et mano de pression du turbo pour les moteurs qui en sont équipés.
Des gadgets, mais qui rendent bien.
Plus des petits détails : comme la serrure de portière qui s'allume quand on actionne la poignée, un éclairage de 30 secondes par les longues portées après avoir éteint le contact et actionné le commodo de phares : pratique la nuit.
J'en oublie certainement, certains détails sont apparus et on disparus suivant les années de production.
Voici les photos du TDB (depuis, j'ai viré l'autoradio K7 d'origine pour en mettre un plus récent)

